Prendre de la hauteur en ces temps de « blues » généralisé fait un bien fou. Prendre de la hauteur permet la prise de recul pour affuter sa vision. Que pouvons-nous faire dans la vie quotidienne sans vision ? Développer d’autres sens comme savent le faire les aveugles… comme Gilbert Montagnié capable de regarder des DVD. Et la finalité n’est-elle pas de se faire une représentation du réel ?
Sans représentation du réel à venir c’est le doute, le repliement sur soi, l’inhibition de l’action. Notre société souffre parce qu’elle n’a plus de vision d’avenir. Nos politiques ne se projettent pas plus loin que l’échéance de leur prochain mandat.
Dans les entreprises, quand la stratégie se limite à des tableaux ‘excel’ on est dans la même logique. Exercice obligé et souvent subi par les membres des Codir et Comex, la présentation des tableaux de reporting chiffrés n’a jamais motivé personne.
Alors comment faire émerger une vision mobilisatrice ? C’est tout l’art du dirigeant et de ses équipes… La capacité à se projeter dans un à venir positif en est une clé. Même si cela doit passer par des mesures difficiles ou temporairement désagréables, elles deviennent acceptables si reliées à une vision qui a du sens. Alors prenons le temps de définir cette vision capitale.
Cela requiert de s’abstraire du quotidien un temps, sortir le nez du guidon et réfléchir en y associant ses équipes proches.
« L’absence de prévoyance à long terme donne toujours lieu à des troubles à portée de main »
Certes… Confucius !