Quelle plus-value dans le management avec l’ennéagramme ?
L’ennéagramme permet de compléter et d’affiner avec bonheur les schémas traditionnels de management (modèles de Hersey Blanchard par exemple, de Frédérick Hertzberg et Victor Vroom sur la motivation, de Vincent Lehnhardt sur les stades de développement d’une équipe…).
A quel niveau se situe l’apport ?
- dans l’écoute et la compréhension des besoins des collaborateurs : comprendre ne veut pas dire acquiescer.En fait souvent nous croyons comprendre et nous allons trop vite. ainis par exemple ce patron dont le coollaborateur sort du bureau après 1h d’entretien et dit « il ne m’a pas écouté! ». Et le patron a passer une heure à s’y escrimer… Où est le problème ? Hypothèse : il n’écoute pas au bon endroit… L’ennéagramme en pointant les besoins de chaque type va m’aider énormément à affiner mon écoute et donc à gagner en temps et en pertinence.
- dans la prise en compte du particularisme de chacun pour motiver ses troupes : avoir de bons leviers. Cela permet de ne plus prendre les gens à rebrousse-poil et de positionner la relation au bon niveau pour qu’elle soit fructueuse et plus efficace. L’ennéagramme en ciblant les vraies motivationsdes personnes m’offre un terrain de progrès constant.
Cependant deux règles de prudence s’imposent :
1- Manager avec l’ennéagramme demande d’être subtil et d’éviter les gros sabots qui étiquettent les gens ou qui les enferment dans leur fonctionnement (cette remarque vaut pour tout modèle d’ailleurs). L’humilité est donc de mise… le modèle donne plus des pistes nouvelles à explorer (selon la progression en mode essai/erreur) que des recettes toutes faites à appliquer.
2- Manager avec l’ennéagramme suppose d’abord de « se » manager soi-même. L’exemplarité est capitale. Donc il s’agit d’éviter d’appliquer un modèle à d’autres en faisant l’économie d’un travail sur soi.
A méditer…