Tim Cook nouveau PDG d’Apple s’est excusé en langue chinoise sur le site local d’Apple suite aux accusations d’arrogance proférées à l’encontre de la marque à la .
Sans négliger les intérêts mercantiles de cette déclaration, il apparaît intéressant de réfléchir à l’opportunité pour un responsable de savoir s’excuser ou faire amende honorable. D’aucuns objecteraient qu’il y a une différence entre les deux : en s’excusant je ne permets pas à l’autre de donner son avis, en faisant amende honorable je me livre au bon vouloir de celui auquel je présente mes excuses.
Et si se remettre en question pouvait parfois aller jusqu’à reconnaître ses erreurs, même après des moments de mensonge ? Si pour un dirigeant savoir reconnaître ses erreurs de façon authentique — pas à la manière d’un Cahuzac qui sourit en s’excusant — pouvait générer de la confiance ? Serait-ce faire preuve de faiblesse, tendre un bâton pour se faire battre ou bien casser le mythe de la toute-puissance de l’autorité ? Cela pourrait-il redonner confiance aux salariés, clients, fournisseurs… ?
Qu’en pensez-vous ?
J’attacherais plus d »importance à la réparation de l’erreur qu’à l’expression des excuses. Par exemple, en cas de retard à un rendez-vous avec une personne, au lieu de se « confondre en excuses », ne vaut-il pas mieux proposer de reporter le rendez-vous à un autre moment ? Ainsi, on prend sur soi les conséquences de son erreur. Une attitude adulte.
Effectivement l’acte de réparation me paraît encore plus fort que la parole qui reste un bon début…